Devant un groupe de jeunes enfants, on raconte l’histoire de Bartimée. L’adulte s’arrête au moment ou Bartimée se retrouve devant Jésus qui lui dit : Que veux-tu que je te fasse? (Mc 10/51).
En suspendant son récit, le moniteur interroge les enfants : « Qu’est-ce que vous auriez demandé à Jésus ? »
Un silence s’installe. Puis une petite fille dit : « Une canne blanche ! » Content d’en dire plus, un garçon rajoute : « Un chien d’aveugle ! »
Le moniteur reprend : « Bartimée a demandé plus que ça »
Devant cette dernière surenchère, le groupe reste médusé. « Des sous ? » tente un petit garçon. « Non, encore plus… ». Et reprenant l’histoire, l’adulte lit : « Rabbouni, que je recouvre la vue. »
Même si l’imagination des enfants est souvent surprenante, ici, ils ont fait comme des millions de femmes et d’hommes sur cette terre, ils ont regardé à ce qui soulage, à ce que l’homme est capable de faire. Or le Christ n’est pas un simple homme.
Il est évident que l’homme est capable de grandes choses. Les résultats de la médecine et des sciences en sont un criant exemple. Mais tôt ou tard les limites apparaissent.
Heureux, plein de vie, joyeux,…, combien ont vu leur vie basculé en un instant. Accident, violence, maladie,… rien n’est jamais acquis à l’homme, il est fragile.
Sage, c’est à la fin de sa vie que le Roi David écrivit : Dieu est mon rocher, où je trouve un abri, mon bouclier et la force qui me sauve, ma haute retraite et mon refuge. O mon Sauveur! Tu me garantis de la violence (2Sa 22/3).
Cette violence peut certes être celle de la guerre, mais aussi, plus généralement celle de la vie.
Avant de monter sur un manège à sensation, il est généralement demandé de passer devant une toise. Cette précaution permet de vérifier que les divers systèmes de sécurité seront efficaces.
On peut toujours essayer de tricher, certains jeunes d’ailleurs n’hésitent pas à se mettre sur la pointe des pieds pour passer outre.
Le Créateur n’a jamais voulu envoyer l’homme dans une vie périlleuse, mortelle. C’est ce péché, ce mal si facilement attaché à l’homme (Ro 7/21) qui ne nous permet pas d’avoir la taille minimale pour bénéficier de tout ce qu’il faut pour une vie sécurisée.
La toise de Dieu n’est accessible qu’en Christ. Lui Seul peut nous élever suffisamment pour pouvoir entrer dans le manège de la vie.
Les turbulences pourront survenir, mais Il veille et Il a promis de garder Ses enfants.
Pour Dieu nous sommes tous comme des enfants. Et cette taille, vous ne pouvez l’avoir qu’en devenant Ses enfants adoptifs. Sont fils de Dieu tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu (Ro 8/14). C’est aussi cette position qui vous permettra de comprendre ce que Dieu veut pour de vous.
Ne faites pas comme ces enfants qui n’ont demandé qu’une amélioration. Jésus est Dieu, ce qu’Il peut faire est infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons (Eph 3/20).
Acceptez qu’Il se révèle dans votre vie.
Il ne vous proposera pas une amélioration, mais un changement, une guérison, bref, une vie que vous ne soupçonniez pas.
Le Créateur a toujours eu des plans parfaits pour Sa création, entrez-y !